Les sites de la terre Sainte restent mieux protégés par le gouvernement Israélien

UnescoParis, 1er juillet 2013 – Lors d’une réunion vendredi qui tombait à point nommé, juste un jour après que le Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ait terminé sa réunion annuelle très critiquée à Phnom Penh, une délégation de la Coalition Européenne pour Israël en France rencontra le directeur adjoint de l’ UNESCO, Eric Falt et ses collègues à leur siège de Paris. Au cours de l’entretien, Mr Falt a défendu le secrétariat de l’UNESCO par ses termes: ”L’UNESCO en tant que tel ne peut pas être tenu responsables du vote de ses Etats membres.” A Phnom Penh, une majorité des membres du Comité du patrimoine Mondiale a voté pour une résolution condamnant Israël pour ses activités à Jérusalem. L’Allemagne, la Suisse, et l’Estonie ont voté contre la résolution alors que dix autres Etats membres se sont abstenus mais comme les abstentions de comptent pas, la résolution fut passée à 8 contre 3. A noté que 7 des 21 Etats membres sont des pays musulmans.

Mr Falt a réaffirmé le vendredi que « l’UNESCO veut s’engager pleinement aux cotés d’Israël et des USA”, alors que ces deux pays ont gelé leur participation financière auprès de l’UNESCO suite à l’accès de l’Autorité Palestinienne comme membre à part entière en novembre 2011. Au cours de la discussion Mr Falt a reconnu que l’UNESCO est devenu la victime d’une campagne politique mais souligna que ce n’était pas la volonté du secrétariat mais le résultat du vote des Etats membres.

Au cours de la réunion, le directeur de Project Karel Fracapane fit part de leur programme pédagogique pour l’Holocauste lancé en 2011 mais qui lutte à perdurer faute de moyens financiers. La contribution américaine à l’UNESCO s’est élevé à 21% de leur budget.

Le Directeur Jacques Rao de la Division des Etats membres et des organisations internationales a accueilli une coopération plus étroite avec la CEI comme moyen de renforcer le travail de commémoration de l’Holocauste et la culture du dialogue. Le directeur a également lancé une invitation à la CEI pour participer à leur journée du souvenir de l’Holocauste à Paris en janvier.

La culture devrait être un moyen d’unir les nations, pas une source de conflit, a souligné Tomas Sandell lors de la réunion. Il est tout à fait regrettable que l’UNESCO, l’organisation culturelle, scientifique et pédagogique des nations Unies ait été kidnappée dans le but de miner le statut de l’un de ses Etats membres, à savoir Israël, par le biais d’une campagne Palestinienne de guerre de législation. La culture devrait servir de pont pour rejoindre les pays, pas les détruire, a t-il dit.

Sur la question de Jérusalem, la CEI a déclaré que ”la vieille ville de Jérusalem doit être un lieu où les sites religieux sont respectés par tous les camps et ouvert à toutes les religions. Ce sont là des valeurs et des engagements qui lient tous les pays par le biais des conventions internationales mais ils doivent s’appliquer à tous les Etats membres de l’UNESCO. Il ajouta aussi “qu’il est de notre conviction que ces valeurs sont les mieux gardées par le gouvernement Israélien car la vieille ville est toujours restée ouverte aux peuples de toutes religions depuis 1967.

Nous ne pouvons pas retourner à l’époque d’avant 1967 où les synagogues et les lieux religieux étaient systématiquement détruits et désacralisé et où les juifs n’avaient pas le droit de prier dans leurs lieux saints. C’est pour cela que nous croyons que la vielle ville doit rester sous le contrôle Israélien comme seul garde fou pour le respect et le libre accès au patrimoine mondial de Jérusalem pour tous les peuples, a souligné la délégation de la CEI.

La CEI a promis de maintenir le dialogue et la coopération avec l’UNESCO, dans le perspective de renforcer la pédagogie sur l’Holocauste, et faire en sorte que le travail du patrimoine mondial ne soit pris au piège des Etats membres radicaux.